Comment gérer sa transition face à la perte d’un travail ?

Paneau de direction Transition gagnante

La transition professionnelle c’est cette fameuse zone entre deux activités, où vous êtes à la croisée des chemins. Vous savez cette période où vous êtes confronté à des choix suite à la perte d’un travail.

Vous étiez sur une autoroute à toute berzingue et vous êtes brusquement dévié par la voie de sortie direction… une impasse pour certains, un rond point qui n’en finit jamais pour d’autres. Les plus chanceux sont confrontés à un carrefour avec des choix de direction et pour d’autres malheureusement doivent passer chez le garagiste tellement il y a eu des dégâts. #burnout, #dépression, #perte de sens.

22% des personnes en emploi ont quitté leur profession pour une autre, entre 2010 et 2015. Et peu par choix.  (Ces chiffres suivent cette tendance en 2020 voire en légère hausse).

Selon une étude du Ministère du travail

Pour consulter d’autres chiffres sur la reconversion, voici un article de Nouvelle Vie Professionnelle

Les réactions face à la perte d’emploi prennent différentes formes.  Nous allons voir comment gérer au mieux cette transition.

Stopper ce sentiment de culpabilité 

La culpabilité vous ronge, vous êtes sans cesse en train de vouloir vous justifier pour tout ! Stop ! La culpabilité agit comme un véritable poison. 

Au lieu de profiter pleinement de cette période et de le prendre comme une pause, un break professionnel, vous vous rajoutez des corvées. Vous avez un emploi du temps à rabord avec des choses qui partent dans tous les sens ! Voici mes 3 conseils pour ne plus vous sentir coupable.

Faire son deuil

Pour aller de l’avant, on doit faire le deuil de son travail. Pour cela, il y a tout un cheminement d’émotions par lesquelles vous allez passer : aller de la sidération au déni en passant par la colère et tout cela en boucle…jusqu’à ce la source de ces émotions s’épuisent.

Certains vivent l’arrêt de leur travail comme un post trauma ni plus ni moins. Les personnes qui s’impliquaient et prenaient leur travail à coeur ont ce type de profil.

Seul le temps qui passe, permet de faire son deuil finalement. Il est important d’écouter ses propres émotions et de les laisser s’exprimer surtout. Le sport est un magnifique exutoire pour éliminer tout le stress accumulé.

Assumer ce statut de transition

La pression c’est souvent nous qui nous la mettons tout seul !

Et qu’est-ce que l’on est fort à ce jeu là ! On est son propre bourreau comme le dit l’adage.

La perte de travail est considérée comme la perte de son identité professionnelle

post it avec ecrit dessus et alors ? déculpabiliser

Vous avez peur du regard des autres, de leur jugement mais dites-vous une chose, tout le monde passe à un moment de sa vie par une transition. Et ce n’est pas la fin du monde, une opportunité bien meilleure vous attend quelque part ! Où vous serez plus épanoui, mieux rémunéré et qui vous correspond mieux ! 

Voir des opportunités dans votre situation

La transition est un temps our vous. Lorsque vous aviez un boulot régulier où vous travailliez pour un patron, vous échangiez votre temps contre de l’argent. Là vous avez une occasion de travailler pour vous, de développer d’autres compétences comme la créativité, d’apprendre une nouvelle langue, changer de métier …

Voir mon article pour vous inspirer : les 10 choses réalisées lors de ma transition professionnelle

C’est vous qui prenez les décisions, cela vous donne le vertige ? Vous pouvez aller à un salon sur l’entrepreunariat par exemple, vous pouvez joindre des personnes qui se sont lancés dans des projets, vous pouvez contacter un centre de bilan de compétence … Bref, vous avez la liberté de faire des choses pour vous auxquelles vous ne pensiez pas avant ! Fini d’exécuter une tâche selon un process bien défini, vous pouvez le faire à présent à votre sauce !

Prêt pour le bon état d’esprit ?

Toutes les phases précédentes décrites à savoir : le deuil, assumer son statut et voir sa situation comme une opportunité sont en quelque sort le passage obligé vers un bon état d’esprit.

Sans un bon mindset, c’est comme si le moteur de votre véhicule pour reprendre la métaphore du début, était trafiqué. Vous avez l’impression que vous vous sentez pour le mieux sauf que sans prévenir le moteur s’emballe et patatras ! Une faille dans le système qui est apparue minime vous a mis à terre, vous êtes à l’arrêt. Parce que vous avez ignorez et passez outre vos émotions qui vous explosent à la figure et vous ratrappent !

Le mindset est un vaste sujet, disséqué, débattu dans de nombreux livres en développement personnel et neuroscience. Pour le cas présent, voici quelques principes à garder à l’esprit pour cultiver un mindset propice pour atteindre votre voie royale: votre projet de vie.

Cesser de vous comparer aux autres

Quelle que soit votre situation, il est inutile de se comparer aux autres. Vous n’avez pas la même histoire, le même vécu ou la même expérience et n’avancez pas au même rythme. Vous avez l’âge que vous avez, vous avez droit de recommencer de zéro une nouvelle activité ! Le nombre d’exemples de reconversion à tout âge est là pour le prouver.

Hélène, 45 ans, qui était commerciale après une période d’essai avortée et qui ne trouvait pas de travail dans le même domaine par la suite s’est reconvertie en professeur d’anglais vacataire. Et elle s’éclate à présent dans son nouveau job.

Rester curieux et ouvert

Il s’agit là d’une clef essentielle vers votre fameuse voie royale.  En étant curieux et ouvert aux opportunités, vous avez de grandes chances de tomber sur des raccourcis ou des accès cachés jusque là. Ce sont des accélérateurs de temps qui vous mènent plus sûrement vers un nouvel horizon.

Cette ouverture n’est pas innée, elle se travaille. Je vous conseille la lecture de l’excellent livre, Notre capital chance, de Richard Wiseman que j’ai lu il y a quelques années. NON, la chance n’est pas une bénédiction qui vous tombe du ciel et la malchance une malédiction contre laquelle il n’y a rien à faire. Voici 2 principes à retenir de ce livre parmi d’autres que je vous ai sélectionné : 

  1. Savoir que nous avons tous un capital chance ; s’attendre à pouvoir faire fructifier le vôtre.
  2. Rebondir dès que la situation est défavorable, faire un sort aux mauvais.

Cultiver l’optimisme 

Si vous voyez tout en noir et ne pensez qu’à votre échec, aux ratés, aux obstacles et bien, il va falloir changer tout ça fissa fissa ! sous peine d’attirer toutes ces pensées à vous ! Vous mentalisez sans cesse ces conditions négatives et les attirez à vous comme un aimant !

Il est nécessaire de prendre conscience que vous êtes en train de penser ainsi, ensuite il s’agit de reprogrammer vos émotions en les transformant au fur et à mesure en positif.

Au début, cela peut s’avérer un exercice difficile. Voici un exemple pour que cela soit plus clair.

« Je suis nulle, je vais rater mon bilan de compétence, j’ai entendu que cela ne sert pas à grand chose de toutes façons….« 

Et voici comment reformuler ses pensées en ajoutant du positif :

« Je vais pouvoir faire un bilan de compétence, c’est la première fois que j’en fais un, cela va m’aider à y voir plus clair et qui c’est si je ne vais pas trouver un travail en adéquation avec mes aspirations et compétences. « 

Vous voyez la différence ?

Tout cela vous parle et vous avez besoin d’un accompagnement pour y voir plus clair, établir ce qui vous fait le plus vibrer et trouver votre projet ? N’hésitez plus et contactez-moi pour en parler.

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Et vous ? Comment gérez-vous la perte d’un travail ? Dites-nous tout dans les commentaires ci-dessous

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